Ça sentait comme l'amour
Satan est au détour
Ohohohoh
Il m'a ferrée et prêche
J'ai pas flairé le piège
Ohohoh
Il me leurre, dit qu'il me lit-lit-lit
Mes douleurs, je lui li-li-livre
Et mon cœur qui s'enli-li-lise
Marécage sans bali-li-lise
Je crois connaître son visage
Droit et honnête, sans mirage
Il fait crari, brûlé de vices
Il arrive à brouiller les pistes
Il souffle le froid ou le chaud
Il m'essouffle, wouah tout est faux
Tout est faux, tout est faux
Il m'apaise, comprend tout tout tout
Puis m'rabaisse, il m'prend tout tout tout
Il maudit, maudit ses traumas
Et me dit, dit qu'c'est ma faute là
Je sens qu'je glisse
Dans cette abysse
Je réalise
Il serre le vice
Son cœur est atrophié
Mon corps est tuméfié
Mmmm
Il se dit en détresse
Et c'est lui qui m'agresse
Mmm
J'meurs un peu quand il m'serre le cou
Il pleure, s'en veut, il est prêt à tout
Son visage devient laid-laid-laid
Sur ma peau, du violet-let-let
Je marche dans une forêt d'ombres
Il's'fâche pour qu'j'ai tort et j'sombre
Mais mon veaucer fait des bulles
Faible, il observe et déboule
Il s'déteste trop pour s'le dire
Et s'délecte de faire souffrir
Je sens qu'je glisse
Dans cette abysse
Je réalise
Il serre le vice
La peur bien installée-lée-lée
Corps et âme, avalés-lés-lés
Je sais plus, je sais plus où j'suis
J'en peux plus, je veux plus d'ces nuits
Je sens qu'je glisse
Dans cette abysse