Dans un monde où l'apparence prime, j'laisse ma prose briller
J'en ai rien à faire d'avoir des liasses ou plein d'billets
J'veux juste faire c'que j'aime, pouvoir manger, m'habiller
Si besoin, j'suis l'épaule sur laquelle tu peux t'appuyer
À peine eu le temps de m'habituer à ces beaux yeux qu'elle les avait déjà fermés
Je reste quand même seul, sous l'pommier, au beau milieu des fleurs fanées
J'écris beaucoup de versés dans mon grimoire, y'en a sûrement plus d'un où j't'ai cité
La pluie continue de se verser, donc mes poèmes, je continue de réciter
Si quelque chose me fait du mal, dois-je l'arrêter ou bien m'y habituer?
En parlant de moi, j'te parle de toi, c'est comme si on cohabitait
Faudrait que je devienne plus pragmatique, ça réglerait beaucoup d'problématiques
Peut-être que j'finirai dans sa playlist ou peut-être que je suis trop idéaliste