Faut que je sorte
Je dois oublier aujourd'hui les vieux chagrins, car l'air est frais et les montagnes sont élevées
Les forets sont tranquilles comme le cimetière
Cela va m'ôter ma fièvre et je ne serais plus malheureux dorénavant"Euria" incarne un moment suspendu, une parenthèse de solitude et de murmures
C'est la pluie qui tombe doucement, une mélodie de larmes que la terre recueille, un retour à soi
Elle ne juge pas, elle efface, elle purifie
Chaque goutte est une confession, une pensée trop lourde pour être prononcée
Elle descend des nuages comme une offrande, une danse fragile entre ciel et terre
Quand Euria tombe, elle murmure des vérités que l'on tait, elle expose des blessures que l'on cache
Elle est l'écho des nuits où l'on se perd, des jours où l'on rêve
Euria, c'est la pluie qui réconcilie avec l'ombre, qui dévoile la beauté des choses brisées
Elle n'a pas de couleur, juste un éclat, celui des émotions que l'on enferme derrière des murs
Elle coule, indifférente et mystérieuse, elle apaise, elle questionne
Et puis, quand elle cesse, elle laisse derrière elle une terre plus fertile, un silence apaisé
Comme si Euria portait en elle un peu de nous tous, un souvenir, un regret, et qu'elle les emportait pour les dissoudre dans le vaste, dans le réel
Vous allez plonger dans l'esprit d'un homme fou mais n'oubliez pas que le soleil est la après l'orage
