Et si je marchais, levant les yeux
Je verrais qu'il suffit de tendre les bras
Et là où j'irai c'est forcément mieux
Faut voir que pour être heureux il n'y a qu'un pas
Quand je cherche toujours un vrai sens à ma vie
Quand je suis pris de court, que le doute m'envahit
Quand je pose sur l'autre un regard suffisant
Que c'est jamais ma faute si je montre les dents
Et puis que je me vautre dans l'orgueil arrogant
Quand je fonce à coup sûr vers un prochain métro
Qui m'envoie dans le mur d'une vie au chaos
Même si c'est dur, il reste mon égo, mon côté obscur
Je renie mes idéaux
Et si je marchais, levant les yeux
Je verrais qu'il suffit de tendre les bras
Et là où j'irai c'est forcément mieux
Faut voir que pour être heureux il n'y a qu'un pas
Jamais lever les yeux, et courir, pas marcher
Dialoguer un p'tit peu mais surtout sans parler
Et être le premier dans ce monde virtuel
Et chercher à combler mon plaisir personnel
Tout avoir, sans donner, et vivre à temps partiel
Et puis tout chambouler pour rester dans la course,
Un sourire au banquier : l'important c'est la bourse
Et tous les jours, je vis dans la nuit avec des vautours
Et en avant je fuis
Et si je marchais, levant les yeux
Je verrais qu'il suffit de tendre les bras
Et là où j'irai c'est forcément mieux
Faut voir que pour être heureux il n'y a qu'un pas
Et je lève les yeux en marchant sur tes pas
Et c'est forcément mieux, si au bout il y a toi