Tout est calme et serein dans la petite église
Et les cloches joyeuses ont un son cristallin
Tandis que sans savoir l'enfant que l'on baptise
Sourit aux inconnus qui lui tendent les mains
Sonnez les cloches, sonnez bien
Vient de naître un chérubin
Un don du ciel un don de dieu
Un être pur et merveilleux
Pour la famille rassemblée
En ce jour de félicité
Sonnez les cloches à la volée
Que bénie soit sa destinée
Debout face à l'autel tremblant de tout leur être
Pas tout à fait adultes et déjà plus enfants
Ils se tiennent tous deux émus tandis qu'un prêtre
Les déclare unis devant dieu tout puissant
Sonnez les cloches, sonnez donc
Pour le succès de cette union
Ils ont échangé les anneaux
Pour eux s'élève un jour nouveau
Ils ont dit oui plein de ferveur
Pour le pire et pour le meilleur
Sonnez les cloches, sonnez pour
Le devenir de leur amour
Et les pleurs et le femmes et les cloches raisonnent
Et leurs plaintes funèbre nous glacent le sang
Le noir est la couleur des veillées de l'automne
Et le glas est le est le chant qui fait peur aux vivants
Sonnez les cloches, le tocsin
Pour la misère et le chagrin
Pour les vainqueurs et les vaincus
Pour tous ceux qu'on ne verra plus
Pour le triomphe du tribun
La folie des êtres humains
Sonnez les cloches
Pour la guerre et sa connerie
Pour le pape que l'on sacre et le tyran qui crève
Pour rassembler les hommes et appeler au feu
Pour la vie qui parait et celle qui s'achève
Pour Pâques, pour Noël, pour honorer les dieux
Sonnez les cloches et clochetons
Au théâtre des religions
Chacun de nous chacun son tour
Les entendra tinter un jour
Après la vie, après la mort
Elles raisonneront encore
Pour glorifier l'éternité
Au jour du jugement dernier
Pour glorifier l'éternité
Au jour du jugement dernier